ORECA Store partenaire de la Cupa Dacia !

Preuve de son rayonnement international, ORECA Store a signé, il y a quelques semaines, un partenariat avec la Cupa Dacia. Créée il y a huit ans, cette compétition de rallye a pris une grande ampleur en Roumanie. Son fondateur George Grigorescu, ancien pilote Renault Sport et champion national à plusieurs reprises, nous la présente.

 

M. Grigorescu, quand et comment est née la Cupa Dacia ?
La Cupa Dacia est née 2007. Avec ma société Mach1 Sport Management (préparation de véhicules pour la compétition, stages de pilotage, stages de conduite, événementiel…) on souhaitait lancer un championnat monomarque. On a proposé à la fédération roumaine de greffer cette compétition au championnat national des rallyes. La marque Dacia s’est rapidement imposée, pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il nous paraissait logique de choisir une marque locale. Ensuite, parce que le directeur de Dacia de l’époque était convaincu de l’intérêt d’une telle compétition. Enfin, il s’est trouvé qu’à ce moment-là, Renault Sport venait de préparer une version de la Logan pour le rallye, la fameuse Logan Cup. D’ailleurs, il y avait des compétitions baptisées Logan Cup, du même nom que la voiture, qui s’apprêtaient à voir le jour dans différents pays (Allemagne, Pays-Bas, Russie notamment). Nous avons voulu nous démarquer et avons opté pour le nom de Cupa Dacia.

 

Quel est son objectif ?
Aujourd’hui, c’est devenu LA coupe en Roumanie. La Cupa Dacia s’est imposée comme l’une des meilleures voies d’accès au sport auto en Roumanie. Elle a révélé de nombreux jeunes pilotes.

 

« La Cupa Dacia a révélé de nombreux jeunes pilotes »

 

Comment se déroule la compétition ?
La coupe est intégrée à 100% au championnat national des rallyes. Les participants marquent à la fois des points au classement de la Cupa Dacia mais aussi au classement du championnat. Cette année, 9 rallyes sont au programme, 4 sur asphalte et 5 sur terre. Le championnat national se déroule aux quatre coins du pays. Il y a notamment le Rallye de Sibiu, qui héberge une manche de l’ERC. Sur chaque rallye, nous avons entre 7 et 20 équipages, ce qui représente de 15 et 30% du plateau total du championnat.

 

Quel est le profil des participants ?
Il y a principalement deux profils. Les jeunes, qui débutent en rallye, après être passés par le karting ou le slalom. C’est un vrai tremplin pour eux. Plusieurs d’entre eux, passés par la Cupa Dacia, participent désormais au championnat national sur des Ford R5 ou des Clio R3 Maxi. L’autre catégorie regroupe les gentlemen drivers, attirés par l’accessibilité, notamment financière, de la Cupa Dacia. Mais ces derniers temps, avec la crise économique, on a vu apparaître une troisième catégorie, avec d’anciens pilotes de haut niveau, qui faute de budget, s’engagent chez nous, histoire de ne pas perdre la main. On fait également appel à quelques invités, de temps en temps. L’ancien pilote WRC François Delecour, qui court en Roumanie maintenant, est déjà venu quelques fois.

 

« La gamme Turn One convient parfaitement au caractère de la Cupa Dacia »

 

La Cupa Dacia se disputait exclusivement sur Logan jusqu’à présent. Vous avez incorporés la Sandero, cette année. Pourquoi ? Qu’est-ce que cela change en termes de performance ?
On ne pouvait pas indéfiniment continuer avec le même véhicule, d’autant que la Logan Cup n’est plus fabriquée. Nous avons donc opté pour la Sandero, plus jeune, plus dynamique et fabriquée en Roumanie. Jusqu’à présent, toutes les voitures étaient des Logan Cup 1,6 L, 95 ch, strictement identiques pour tous les concurrents. Depuis le début de la saison, nous avons introduit une première Sandero. On espère parvenir à la généraliser, dès 2016. Mais le principe restera inchangé. Les voitures seront identiques, toujours très accessibles, en matière de pilotage comme financièrement, avec de faibles coûts d’entretien, puisque, comme sur la Logan, toutes les pièces seront de série, à part les suspensions. Ce sont ces paramètres qui ont fait le succès de la Cupa Dacia, ainsi que la fiabilité et la performance des véhicules. Avec sa motorisation 0,9 TCE turbo, la Sandero sera simplement un peu plus puissante que la Logan, développant jusqu’à 107 chevaux.

 

Que pouvez-vous nous dire des partenariats avec ORECA Store et Turn One ?
Dans la phase de mise au point de la Sandero, on est parti du kit Logan pour le châssis et Renault Sport continue de nous préparer les suspensions. En revanche, Renault Sport n’a pas souhaité continuer à proposer un kit pour l’équipement intérieur. On s’est donc adressé à ORECA Store, qui nous fournit aujourd’hui un kit complet, habitacle et accessoires. On souhaitait des équipements qui soient abordable, fiables, économiques et en même temps modernes. On ne voulait pas, par exemple, des baquets avec des tubes en métal, mais en fibre, adapté aux règlements internationaux. Les produits d’ORECA Store, à travers la gamme Turn One, convenaient parfaitement au caractère de la Cupa Dacia.

 

« Le rallye, c’est la discipline reine en Roumanie »

 

Un dernier mot. Comment se porte le sport automobile en Roumanie ?
On enregistre malheureusement une baisse continue du nombre de partants en rallye. Le rallye, c’est la discipline reine chez nous. Il y a aussi un peu de course de côte, du slalom et du rallye sprint, des petits rallyes disputés sur 25 ou 30 km de spéciales. Jusqu’à présent, il n’y avait pas de championnat de circuit, puisque nous n’avions pas de circuit ! Mais le premier vient d’être inauguré, à 60 km de Bucarest. Concernant le rallye, même si nous sommes passés de 70 à 50 participants depuis deux ans, le niveau du championnat national reste assez élevé. Les premiers du classement roulent en Skoda ou Fiesta R5, ils n’ont rien à envier à leurs homologues du championnat de France. On a également quelques pilotes qui roulent en ERC, ainsi qu’un jeune Italo-Roumain, Simone Tempestini, passé d’ailleurs par la Cupa Dacia, qui roule cette saison en WRC 2 et JWRC.